De Puniet alimente la polémique Aprilia

A l'issue des derniers tests d'intersaison, Randy De Puniet peut se vanter d'avoir électrisé le Moto GP. Le premier coup de tonnerre est intervenu dès le premier jour de ce rendez-vous d'avant le départ pour le Qatar, lorsque le Français s'est offert le scalp des deux Ducati satellites, avec sa CRT née Aprilia. La pluie du second jour, si elle a calmé les chronos, n'a pas rafraichi les esprits pour autant puisque, le lendemain, l'épilogue de l'exercice a bien failli tourner à la punition, avant que, pour une poignée de millièmes, Abraham et Barbera n'évitent une nouvelle désillusion sous le drapeau à damiers.
Du coup, les débats se sont focalisés sur cette Aprilia. Une tendance qui semble être de l'aveuglement puisque de leur côté, ni Aleix Espargaro - avec la même moto - ni les autres CRT, n'ont été en mesure de fournir une telle prestation. D'ailleurs, le Français semble être devenu la charnière entre les deux univers de la nouvelle grille comptant à présent à 21 motos. D'un côté, il est le cauchemar des pilotes de prototypes les moins véloces, de l'autre, le voilà cdevenu l'homme à abattre lorsqu'on chevauche une CRT.
Randy est ainsi le seul à être en mesure de tirer un tel parti de cette machine badgée Aprilia Racing Technology. Sans lui, on ne soucierait pas tant du statut d'Aprilia dans le paddock actuel. Ce qui nous laisse d'autant plus de regret qu'il n'ait pas réussi à garder un machine satellite pour 2012...